L’Ombudsman de l’Ontario, André Marin, a exhorté aujourd’hui le gouvernement provincial à mieux tirer parti des services « multifonctions » de son Bureau dans les secteurs échappant encore à sa surveillance et à terminer le « travail inachevé » à la suite de ses enquêtes précédentes.
Dans son Rapport annuel, qui fait un survol des 19 726 cas reçus par son Bureau au cours de l’exercice financier écoulé, M. Marin souligne les nombreux moyens grâce auxquels lui et son personnel ont aidé les citoyens à régler des démêlés avec l’administration, ont signalé des tendances fâcheuses aux hauts dirigeants et ont révélé d’importants problèmes systémiques, comme les blessures de stress opérationnel chez les policiers et les actes de violence commis par des agents correctionnels sur des détenus.
Le rapport de cette année souligne la nécessité d’une surveillance de l’Ombudsman sur les sociétés d’aide à l’enfance, les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée – trois secteurs où, comme le précise M. Marin, l’Ontario est « bon dernier » au Canada. « L’argument avancé contre une surveillance de l’Ombudsman sur les sociétés d’aide à l’enfance a toujours été faible », écrit-il. « Cette importante ressource ne devrait pas être refusée aux enfants et aux jeunes pris en charge par ces services, à leur famille, et aux membres concernés du public. »
M. Marin est le sixième Ombudsman de l’Ontario depuis 1975. Il est le premier dont le mandat a été renouvelé (en 2010, pour un deuxième mandat quinquennal). En 2012 2013, son Bureau a aussi traité un nombre record de 305 plaintes à propos de réunions municipales à huis clos, qui feront l’objet d’un examen détaillé dans un rapport distinct, publié plus tard cette année.
Source: Bureau de l’Ombudsman de l’Ontario