Maintenir le lien de confiance avec les citoyens constitue un enjeu de taille pour les services publics et les élus, a déclaré la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain, lors du 65e Congrès national annuel de l'Institut d’administration publique du Canada (IAPC).
Parmi les plaintes des citoyens traitées chaque année par le Protecteur du citoyen figurent notamment :
- le sentiment de ne pas avoir été considéré et traité correctement;
- l’incompréhension d’une décision ou d’une action de l'Administration et par le fait même, l'impression qu'elle est non fondée;
- le sentiment que l'Administration est une «partie adverse» face à laquelle le citoyen se sent impuissant;
- la conviction de payer des impôts et des taxes sans toujours avoir des services de qualité en conséquence.
« J'insiste sur l'importance du facteur humain dans la relation de confiance, a déclaré Mme Saint-Germain. C’est la dérogation des dirigeants et des travailleurs aux valeurs fondamentales du service public qui est le plus souvent à l'origine de l'érosion - sinon de la perte - de confiance. »
Les politiques publiques et la gouvernance ne peuvent plus se concevoir en vase clos, a conclu la protectrice du citoyen en appelant les participants au Congrès et les membres de l'IAPC à plus de transparence dans leur travail, à être des modèles d’éthique, à se mobiliser autour de la fierté du service rendu et à mieux connaitre les besoins et attentes des citoyens.
L’allocution de Raymonde Saint-Germain au 65e Congrès de l'IAPC est disponible sur le site Internet du Protecteur du Citoyen.
Source: Bureau du Protecteur du Citoyen (Québec), Canada