Lors d’une conférence donnée au Forum des ombudsmans canadiens, le 13 mai, la protectrice du citoyen du Québec, Mme Raymonde Saint-Germain, s’est exprimée sur la question de l’évaluation de la qualité du travail de l’ombudsman et de son impact. Un sujet d’actualité, puisque les ombudsmans, de plus en plus appelés à répondre de leur performance et de leur valeur ajoutée, sont à la recherche de critères et d’indicateurs sur lesquels appuyer objectivement leur évaluation, a-t-elle souligné.
Proposant des éléments de réflexion inspirés d’expériences nationales et internationales, Mme Saint-Germain a soulevé les cinq principaux pièges qu’un tel exercice d’évaluation peut poser, en plus de proposer trois critères méthodologiques à retenir pour mener à bien une telle évaluation.
« Toute méthodologie d’évaluation adaptée à l’ombudsman doit examiner le lien entre la pertinence de ses recommandations et leur impact sur le règlement des différends, a évoqué Mme Saint-Germain. Cet impact réel est le fondement de son efficacité, de sa crédibilité et de sa valeur ajoutée. »
Lire l’allocution L’évaluation de la performance de l’ombudsman : comment répondre à sa nécessité, tout en évitant les écueils? (PDF, 506 Ko)
Source: Protecteur du Citoyen, Canada