Ottawa (Ontario) – L’ombudsman des vétérans Guy Parent a publié aujourd’hui un examen exhaustif du soutien offert aux familles qui font la transition de la vie militaire à la vie civile.
Soutien aux familles militaires en transition : l'examen porte sur le rôle des familles en transition, les défis auxquels ces familles sont confrontées et les avantages et les programmes qui leur sont offerts. Ce rapport contient également une mise à jour des mesures qui, en date du 1er janvier 2016, ont été prises à la suite des recommandations formulées dans des rapports précédents. L’examen a été préparé en consultation avec l’Ombudsman du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes.
« La transition de la vie militaire à la vie civile est souvent difficile pour les membres d’une famille, particulièrement dans les situations où le militaire souffre d’une maladie ou d’une blessure, » a dit M. Parent. « Une transition réussie est essentielle à l’autonomie et à la sécurité financière à long terme, à la santé et à l’intégration sociale des militaires en transition et de leur famille. L’une de mes priorités consiste à mettre l’accent sur l’amélioration du soutien essentiel aux familles. »
L’examen dénote cinq secteurs où les recommandations n’ont pas encore été prises en considération pour les familles de vétérans et de militaires des Forces armées canadiennes en voie d’être libérés pour raisons médicales : un manque de communication directe et proactive avec les familles au sujet des programmes et des services; un manque d’activités de sensibilisation pour déterminer si les besoins sont comblés et pour identifier ceux en situation de crise; un manque d’avantages médicaux aux membres de la famille; aucune indemnisation salariale aux membres de la famille qui deviennent les dispensateurs de soins principaux, et pas d’accès au régime de soins dentaires pour certaines familles.
« Je me préoccupe tout particulièrement du besoin de créer un programme d’indemnisation des dispensateurs de soins destiné aux membres de la famille qui renoncent à une carrière pour rester à la maison et prendre soin du vétéran, » a indiqué M. Parent. « J’ai recommandé que des mesures soient prises à ce sujet dans le document Amélioration de la Nouvelle Charte des anciens combattants : le rapport, qui a été publié en octobre 2013. À ce jour, il n’y a pas eu de suivi et cela demeure un problème préoccupant pour de nombreuses familles qui effectuent la transition de la vie militaire à la vie civile. »
Les prochaines étapes pour le Bureau de l’ombudsman des vétérans comprennent une étude visant à déterminer les facteurs qui contribuent à la réussite de l’intégration à la vie civile, ainsi qu’un suivi continu des initiatives récemment annoncées en vue de s’assurer qu’elles répondent à l’objectif d’aider les familles à faire face aux défis associés à la transition.
Source: L'ombudsman des vétérans - Canada