Le nouvel Ombudsman de l’Ontario, Paul Dubé, a prêté serment professionnel aujourd’hui, entamant un mandat quinquennal en tant que chien de garde indépendant et impartial de la province. M. Dubé est le septième Ombudsman de l’Ontario depuis que ce Bureau a été créé en 1975.
« C’est un honneur d’avoir la possibilité de servir la population de l’Ontario en tant qu’Ombudsman », a dit M. Dubé, qui était précédemment le tout premier Ombudsman fédéral des contribuables du Canada, à Ottawa. « Depuis que je suis entré dans ce secteur d'activités, j’ai toujours eu beaucoup d’admiration et de respect pour le travail fait par ce Bureau. C’est un rêve devenu réalité, pour moi, de devenir Ombudsman de l’Ontario en cette période historique de son mandat. »
M. Dubé a déclaré qu’il a l’intention de continuer à faire progresser le Bureau en s’appuyant sur sa tradition, qui est d’améliorer les services au public en réglant des dizaines de milliers de plaintes et en menant des enquêtes systémiques dont découlent de vastes réformes.
M. Dubé commence son quinquennat alors que le Bureau de l’Ombudsman franchit une étape marquante de son mandat, qui a été élargi l’an dernier, en vertu du Projet de loi 8, Loi de 2014 sur la responsabilisation et la transparence du secteur public et des députés. Outre sa surveillance sur plus de 500 ministères, agences, conseils, commissions, sociétés et tribunaux de la province, l’Ombudsman peut maintenant accepter les plaintes à propos des 444 municipalités, 82 conseils scolaires et 21 universités financées par des fonds publics de l’Ontario.
À ce jour, le Bureau exerce sa surveillance sur les conseils scolaires depuis six mois et sur les municipalités et les universités depuis trois mois. Jusqu’à présent, il a reçu 393 plaintes à propos des conseils scolaires, 970 à propos des municipalités et 91 à propos des universités. La plupart de ces plaintes ont été réglées de manière informelle, à l’échelon local. Jusqu’à présent, aucune enquête officielle n’a été entreprise.
Le Bureau de l’Ombudsman est un lieu de dernier recours, a-t-il précisé, aussi bien pour les questions concernant des organismes provinciaux que pour celles relevant des organismes du secteur parapublic. « Le personnel de l’Ombudsman sait orienter, par expérience, les gens dans la bonne direction pour régler leurs problèmes – mais nous sommes aussi là pour les aider quand ces voies de règlement ont été épuisées, ou si un enjeu plus vaste mérite une enquête. »
Le Bureau de l’Ombudsman traite plus de 20 000 plaintes du public par an, concernant des organismes du gouvernement provincial et du secteur parapublic, ainsi que des plaintes sur les réunions municipales à huis clos dans quelque 200 municipalités. Les tendances de plaintes, les nouvelles des enquêtes, les statistiques et les résumés de cas sélectionnés paraîtront dans le rapport annuel de l’Ombudsman plus tard au cours de cette année. M. Dubé a précisé qu’il examine les enquêtes en cours menées par le Bureau et qu’il en fera rapport publiquement, en temps voulu. Il a ajouté qu’il a hâte d’établir des liens avec les citoyens et les intervenants partout dans la province, par un travail de sensibilisation.
Source: Ombudsman de l’Ontario Canada