Insécurité en Haïti avec un niveau de criminalité transnationale, la communauté internationale doit venir en aide à la PNH.
L'Office de la Protection du Citoyen (OPC), institution nationale indépendante de promotion et de protection des droits humains, exprime son indignation et sa colère suite au carnage enregistré à Christ Roi (banlieue de la capitale) ayant coûté la vie à plus d'une dizaine de personnes dont une militante féministe, Madame Antoinette DUCLAIRE et un brillant journaliste de la presse locale, Monsieur Diego CHARLES.
Cet acte révoltant et indigne survenu dans la soirée du mardi 29 juin 2021 serait l'œuvre d'un groupe d'individus armés non identifiés qui ont assiégé la zone pendant plus d'une trentaine de minutes.
L'OPC note avec tristesse et préoccupation que le climat d'insécurité qui s'installe dans le pays frappe les membres de tous les secteurs de la vie nationale : commerçants, policiers, fonctionnaires, professeurs, industriels, étudiants, etc. Les catégories sociales en situation de vulnérabilité ne sont pas épargnées si l'on se réfère à l'incendie criminel enregistré dans un camp abritant des personnes vivant avec un handicap à Delmas dans la nuit du 18 juin 2021.
L'OPC rappelle que la protection du droit à la vie relève de la responsabilité directe des autorités étatiques. On doit donc freiner les atteintes au droit à la vie.
A cet effet, l'OPC demande aux instances concernées d'envisager urgemment des mesures efficaces pouvant éradiquer ce climat d'insécurité qui prend en otage l'exercice et la jouissance des droits humains.
L’OPC encourage, au nom du principe universel des droits humains, "les pays amis d'Haïti" ou la communauté internationale à travers l'ONU et l'OEA d'envisager un appui technique exceptionnel à la PNH, incapable de répondre efficacement à la gangstérisation du pays avec un niveau de criminalité transnationale.
Source: Office de la Protection du Citoyen d'Haïti