Les membres de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et de l’Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie (AOMF) ont tenu leur première conférence commune les 23 et 24 novembre dernier à Tunis (Tunisie).« Une réunion fondatrice d’un combat commun pour le droit et pour la démocratie » selon les mots de M. Toubon, Défenseur des droits de France et Secrétaire général de l’AOMF.
Il y deux ans, à Berne, l’APF, qui regroupe des parlementaires des 83 pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie, et l’AOMF, signaient un protocole de collaboration. C’est dans ce cadre qu’a été organisée cette conférence à laquelle ont participé des députés et médiateurs venus d’horizons divers (Albanie, Belgique, Burundi, Côte d’Ivoire, Djibouti, France, Mali, Maroc, Maurice, Québec, Seychelles, Tchad, Togo, Tunisie). L’Organisation internationale de la Francophonie et la Commission de Venise ont également pris part aux échanges. Parmi les sujets débattus figurent le rôle respectif des parlementaires et des médiateurs en matière de bonne gouvernance ou encore les relations entre parlements et institutions de médiateurs.
Les possibilités de renforcement de la coopération ont été évoquées et il a été décidé d’organiser la prochaine conférence commune en 2019. Mais d’autres initiatives viendront à partir de 2018 afin de développer les liens entre parlementaires et médiateurs de la Francophonie en vue du renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie dans l’espace francophone.
Ce déplacement à Tunis a aussi été l’occasion pour Marc Bertrand, Médiateur de Wallonie (Belgique) et président de l’AOMF, M. Jacques Toubon, Défenseur des droits de France et secrétaire général de l’AOMF et Philippe Courard, vice-président de l’APF et Président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique) de rencontrer, Béji Caïd Essebsi, président de la République tunisienne.
Source: Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie (AOMF)