Le commissaire aux langues officielles recommande au gouvernement de prioriser le développement de la petite enfance dans les communautés francophones.
Le manque de ressources, la pénurie du personnel de centres de la petite enfance et la fragmentation des services sont quelques-unes des lacunes qui minent le développement de la petite enfance dans les communautés francophones en situation minoritaire, selon un rapport publié aujourd’hui par le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser.
« Le développement de la petite enfance est crucial pour la vitalité des communautés francophones" », a indiqué M. Fraser. » Des services accessibles et de qualité aident non seulement les parents francophones à transmettre leur langue à leurs enfants, mais ils favorisent leur transition vers l’école de langue française et le développement d’un sentiment d’appartenance à la communauté. »
Le rapport, intitulé La petite enfance : vecteur de vitalité des communautés francophones en situation minoritaire, dresse un portrait des enjeux liés au développement de la petite enfance, un domaine particulièrement important pour la vitalité des communautés francophones.
M. Fraser souhaite que le gouvernement fédéral finance des initiatives appuyant la petite enfance dans son prochain plan pour les langues officielles.
« L’inclusion de la petite enfance dans le plan sur les langues officielles permettrait de faire face aux défis énoncés dans mon rapport. Un investissement suffisant, stable et continu dans le développement de la petite enfance aura un effet significatif sur les communautés de langue française dans toutes les régions du pays », a ajouté le commissaire.
M. Fraser a émis, dans ce rapport, quatre recommandations adressées à la ministre de Patrimoine canadien et au ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.
Source: Bureau du Commissaire aux langues officielles, Canada