Créée en 2014, la plateforme des Droits de l’Homme est un lieu de concertation entre les institutions indépendantes fédérales, régionales et communautaires dont la mission concerne totalement ou partiellement la protection des droits fondamentaux.
Elle rassemble les Médiateurs fédéral, de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Communauté germanophone, le Conseil supérieur de la justice, le Délégué général aux Droits de l’enfant, le Kinderrechtencomissariaat, la Commission nationale pour les droits de l’enfant, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances UNIA, le Centre fédéral Migration Myria, l’Institut pour l’égalité des Femmes et des Hommes, le Comité permanent de contrôle des services de police, le Conseil central de surveillance pénitentiaire, le réseau belge de lutte contre la pauvreté.
La plateforme se réunit tous les mois afin d’échanger sur des dossiers concrets que chacun des intervenants peut rencontrer et qui nécessitent un regard commun autour de la thématique des Droits fondamentaux. Elle peut également participer activement au processus de rapportage, notamment dans le cadre de l’examen périodique universel (EPU) au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. L’EPU fournit à chaque Etat l’opportunité de présenter les mesures qu’il a pris pour améliorer la situation des Droits de l’Homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière.
Madame Sabine Laruelle, Présidente du Sénat, a accueilli la réunion mensuelle de novembre, sous la présidence de Marc Bertrand, Médiateur de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
A cette occasion, la Présidente s’est adressée aux membres de la plateforme présents. Elle a dit combien, suite à la Réforme de l’Etat, le Sénat est et doit être un espace d’écoute entre les Communautés et les Régions. « C’est un lieu d’ouverture et de rencontres, qui n’est pas exclusivement réservés aux Sénateurs. Il est aussi un espace d’échanges des bonnes pratiques ». La Présidente a insisté sur l’importance d’apprendre ou plutôt réapprendre à se connaître sans pour autant être d’accord sur tout. « Nous devons réapprendre à connaître la réalité de l’autre, à remettre du liant et moins se caricaturer ».
La plateforme a ensuite passé en revue l’ordre du jour de ses travaux, et notamment la question relative à la mise en place de l’Institut fédéral pour la protection et la promotion des droits humains de l’Homme.
Enfin, la Médiatrice fédérale, Catherine De Bruecker, a présenté les résultats des travaux d’un colloque organisé récemment par l’Organisation internationale de la francophonie sur les liens entre corruption et droits de l’homme. Cette thématique devrait faire l’objet d’une journée de réflexion à organiser par la plateforme en 2020.
Source: Médiateur de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles