Le Médiateur de la République du Mali a organisé le samedi, 10 décembre 2016, la 21ème session de l’Espace d’Interpellation Démocratique. Ce forum annuel se tient au Mali depuis deux décennies à la faveur de la célébration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Et, depuis quatre ans, les Services du Médiateur de la République ont la charge de son organisation en remplacement du Ministère de la Justice.
Le Médiateur de la République du Mali a organisé le samedi, 10 décembre 2016, la 21ème session de l’Espace d’Interpellation Démocratique. Ce forum annuel se tient au Mali depuis deux décennies à la faveur de la célébration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Et, depuis quatre ans, les Services du Médiateur de la République ont la charge de son organisation en remplacement du Ministère de la Justice. L’E.I.D se veut être un maillon essentiel du processus de construction de la démocratie dans notre pays.
L’E.I.D est un exercice démocratique qui permet un dialogue direct entre les citoyens lésés dans leurs droits et le Gouvernement sur des cas précis concernant la bonne gouvernance au Mali.
A l’ouverture de la session, le Médiateur de la République, M. Baba Akhib HAÏDARA, est revenu sur les tendances encourageantes de cet exercice démocratique sans oublier bien entendu les frustrations. Aux dires du Médiateur de la République, la dynamique enclenchée depuis trois ans en vue de susciter un intérêt plus soutenu de nos concitoyens pour l’E.I.D continue de produire ses effets. Ainsi, l’E.I.D est passé de 206 demandes d’interpellation en 2015, à 234 en 2016, dont 132 provenant des régions du Mali. Il a regretté néanmoins la faible participation des Maliens de l’extérieur et des femmes qui, cette année, ne représente que 5 %.
Selon le Médiateur de la République, l’amélioration de la tenue de l’E.I.D est constante. Ceci, à la lumière des conclusions d’un groupe de travail commis par ses Services, dont plusieurs dispositions ont été révisées ; notamment, le format du Jury d’Honneur qui passe de 7 à 9 membres, les critères de recevabilité des interpellations tant au niveau de la forme que du fond.
Source: Le Médiateur de la République - MALI