European Parliament passes resolution on European Ombudsman

Transparency and access to information on what the EU administration is doing are vital to maintain citizens' trust in it, says a resolution passed by Parliament on Thursday. The European Commission must co-operate fully with the Ombudsman, especially on access to documents, or face sanctions, say MEPs.

The commonest types of maladministration found by the Ombudsman in 2009 were lack of transparency, including refusal to provide information (36% of inquiries), injustice or abuse of power (14%), avoidable delays (13%), procedural errors (13%), negligence (6%) and failure by the Commission to fulfil its duties as guardian of the Treaties (6 %).

The resolution, drafted by Mariya Nedelcheva (EPP, BG), welcomes the fact that in 56% of the 318 cases closed by the Ombudsman in 2009, the institution concerned accepted a friendly solution or settled the matter, up from 36% in 2008.

The resolution points out that the Charter of Fundamental Rights, which the Lisbon Treaty rendered legally binding, defines the right to good administration as a fundamental right of EU citizens. MEPs also reiterate that the Lisbon Treaty extends the Ombudsman's remit to include the common foreign and security policy and the activities of the European Council.

In 2009 the Ombudsman registered 3,098 complaints in 2009, 23% (727) of which were found to be within his sphere of competence, almost the same share as in 2008 (802 complaints admissible out of 3,406). MEPs encourage the Ombudsman to continue his efforts to inform Europe's citizens about his role and the limits to his powers.

Parliament also approved a resolution on a complaint received by the Ombudsman about the European Commission's refusal to disclose information concerning an exchange of letters with the German car manufacturer Porsche AG.

The complaint was made by an NGO, which asked the Commission for documents relating to meetings with car manufacturing companies. These meetings concerned the Commission's approach towards carbon dioxide emissions. After analysing the case, the Ombudsman concluded that the Commission had wrongly refused full access to the letters from Porsche AG and asked it to disclose the information within 3 months. The Commission did grant access to the letters, but not until 15 months later.

The text, drafted by Chrisoula Paliadeli (S&D, EL), points out that the Commission met the original deadlines for replying to complaints in only four of the 22 cases involving access to documents dealt with by the Ombudsman in 2009.

Parliament asks the Commission to undertake to fulfil its duty to co-operate with the Ombudsman in the future. If it persists in failing to do so, then "Parliament may sanction the Commission, and such sanctions may include inter alia placing a portion of the Commission’s budget for administrative expenditure into a reserve".

The Ombudsman's role is to investigate cases of maladministration in the EU institutions, such as refusal to grant citizens access to documents, abuse of power, discrimination, administrative irregularities or failure to reply. Nikiforos Diamandouros of Greece has been European Ombudsman since January 2003. The Ombudsman's office was established in 1995.

  

Médiateur européen : un rôle essentiel pour maintenir la confiance des citoyens dans l'UE

La transparence et l'accès à l'information sur l'administration de l'UE sont essentiels pour maintenir la confiance des citoyens, selon une résolution adoptée par le Parlement ce jeudi. La Commission européenne doit coopérer entièrement avec le Médiateur, particulièrement en matière d'accès aux documents, faute de quoi elle devra faire face à des sanctions, soulignent les députés.

Les allégations les plus courantes en matière de mauvaise administration ont porté sur le manque de transparence, y compris le refus d'information (dans 36 % des enquêtes), l'injustice ou l'abus de pouvoir (14 %), les retards évitables (13 %), les vices de procédure (13 %), la négligence (6 %), le manquement aux obligations de la Commission d'exercer son rôle de gardienne des traités (6 %), les erreurs de droit (6 %) et la discrimination (5 %).

La résolution, rédigée par Mariya Nedelcheva (PPE, BG), se félicite du fait que dans 56% des 318 affaires classées par le Médiateur en 2009, l'institution concernée ait accepté une solution à l'amiable ou ait réglé l'affaire, alors que ce taux était de 36% en 2008.

La résolution, adoptée ce jeudi, précise  qu'avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, la charte des droits fondamentaux, qui est désormais juridiquement contraignante, inscrit le droit à une bonne administration au nombre des droits fondamentaux émanant de la citoyenneté de l'Union. Les députés réitèrent également que le traité de Lisbonne élargit le mandat du Médiateur à la politique étrangère et de sécurité commune ainsi qu'aux activités du Conseil européen.

En 2009, le Médiateur a reçu 3098 plaintes, contre 3 406 en 2008, et  727 plaintes (23 %), contre 802 en 2008, ont été considérées comme relevant de sa compétence. Les députés encouragent le Médiateur à poursuivre ses efforts pour informer les citoyens européens de ses fonctions et des limites de ses compétences.

Le Parlement européen a également approuvé également une résolution concernant une plainte reçue par le Médiateur sur le refus de la Commission européenne de révéler des informations concernant un échange de lettres avec le fabricant de voitures allemand Porsche AG.

La plainte a été déposée par une ONG, qui a demandé à la Commission des documents concernant les réunions avec les représentants de constructeurs automobiles. Ces réunions ont concerné l'approche de la Commission à l'égard des émissions de dioxyde de carbone émanant des voitures

Après l'analyse du cas, le Médiateur a conclu que la Commission aurait dû accorder l'accès complet aux lettres de Porsche AG et lui avait demandé de transmettre les informations dans un délai de 3 mois. La nouvelle Commission a effectivement accordé l'accès aux lettres, mais que cela s'est produit plus de 15 mois après la communication du projet de recommandation.

Le texte, rédigé par Chrisoula Paliadeli (S&D, EL), précise que la Commission a respecté les délais fixés pour répondre aux plaintes dans seulement 4 affaires sur 22 en matière d'accès aux documents traitées par le Médiateur en 2009.

Le Parlement demande à la Commission de donner au Parlement européen l'engagement qu'elle remplira son devoir de coopération loyale avec le Médiateur européen à l'avenir. Au cas où la Commission omettrait de donner un tel engagement et/ou persisterait dans ses pratiques non coopératives à l'égard du Médiateur, le Parlement pourrait sanctionner la Commission. Ces sanctions pourraient notamment consister à placer une partie du budget de la Commission pour les dépenses administratives dans la réserve.

Le rôle du Médiateur est d'étudier des cas de mauvaise administration dans les institutions de l'UE, tels que le refus d'accorder l'accès aux documents aux citoyens, l'abus du pouvoir, la discrimination, les irrégularités ou l'absence de réponse administrative. Nikiforos Diamandouros (Grèce) est Médiateur européen depuis janvier 2003. Le bureau du Médiateur a été mis en place en 1995.

 

(Source: European Parliament press release)

 

El Parlamento Europeo aprueba una resolución sobre el Ombudsman Europeo

25.11.2010

La transparencia y el acceso a la información sobre lo que hace la administración de la Unión Europea son vitales para que los ciudadanos confíen en ella, se lee en una resolución aprobada por el Parlamento el jueves. La Comisión Europea debe cooperar plenamente con el Ombudsman, especialmente facilitándo el acceso a los documentos, so pena de sanciones, dicen los eurodiputados.

 

Los tipos más frecuentes de mala administración que detectó el Ombudsman en 2009 fueron la falta de transparencia, incluida la negativa a facilitar información (36% de las averiguaciones), injusticia o abuso del poder (14%), retrasos evitables (13%), errores de procedimiento (13%), negligencia (6%) y fracaso de la Comisión en el cumplimiento de sus deberes como guardiana de los Tratados (6%).

La resolución redactada por Mariya Nedelcheva (EPP, BE), se congratula por el hecho de que el 56% de los 318 casos concluidos por el Ombudsman en 2009, la institución en cuestión aceptó un solución amistosa o dio por resuelto el asunto, por encima del 36% del año 2008.

La resolución señala que la Carta de los Derechos Fundamentales, que con el Tratado de Lisboa es jurídicamente vinculante, define el derecho a una buena administración como un derecho fundamental de los ciudadanos de la UE. Los diputados reiteran además que el tratado de Lisboa amplía las competencias del ombudsman para incluir la política común exterior y de seguridad y las actividades del Consejo Europeo.

En 2009 el Ombudsman recibió 3.098 quejas, el 23% (727) de las cuales pertenecía a su esfera de competencia, casi la misma proporción que en 2008 (802 quejas admisibles de un total de 3.406). Los diputados invitan al Ombudsman a continuar esforzándose para informar a los ciudadanos de Europa sobre su función y el límite de sus poderes.

El Parlamento aprobó también una resolución sobre una queja recibida por el Ombudsman sobre la negativa de la Comisión Europea a revelar información sobre un intercambio de cartas con el fabricante alemán de automóviles Porsche AG.

La denuncia fue presentada por una ONG, que solicitó a la Comisión documentos relacionados con las reuniones con las compañías fabricantes de automóviles. Eran reuniones relacionadas con la postura de la comisión respecto a las emisiones de dióxido de carbono. Después de analizar el caso, el Ombudsman concluyó que la Comisión había denegado injustamente el acceso a las cartas de Porsche AG y pidió que revelara la información en un plazo de tres meses. La Comisión concedió acceso a las cartas, pero tardó 15 meses en hecerlo.

El texto, elaborado por Chrisoula Paliadeli (S&D, EL), señala que la Comisión respetó las fechas tope para responder a las denuncias en sólo 22 de los casos referentes a los documentos tratados con el Ombudsman en 2009.

El Parlamento pide a la Comisión que se comprometa a cumplir su deber de cooperar con el Ombudsman en el futuro. Si persiste en no hacerlo, “el Parlamento podrá sancionar a la Comisión, y tales sanciones podrían consistir, entre otras, en poner en una reserva  una parte del presupuesto de la Comisión para gastos administrativos”.

El papel del Ombudsman consiste en investigar casos de mala administración en las instituciones de la UE, tales como la negativa a otorgar a los ciudadanos acceso a documentos, abuso de poder, discriminación, irregularidades administrativas o falta de respuesta. Nikiforos Diamandouros de gracia es Ombudsman europeo desde enero de 2003. La Oficina del Ombudsman se estableció en 1995.

 

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