Finland | Parking supervisors lack official badges

Ombudsman Petri Jääskeläinen has issued a reprimand to the Ministry of the Interior for having failed to confirm an official badge for municipal parking supervisors, although this task was statutorily assigned to it as early as 1970. According to the relevant Decree, a parking supervisor must produce his or her official badge when necessary or this is demanded.

The Ministry has fulfilled the demands of the Decree only in deciding on the uniforms and distinguishing features of parking supervisors, but not their official badges. The Ombudsman has issued a reprimand to the Ministry for this negligence.

The Ministry of the Interior explained its negligence by stating that "it would not be natural" to draft legislation dealing only with an official badge and that it would prefer to postpone deliberation of the matter until a comprehensive revision of regulation of parking supervision was being considered.Ombudsman Jääskeläinen does not consider the explanation acceptable, because what is involved is a task unequivocally assigned to the Ministry in a Decree currently in force.

The Ministry also disparaged the significance of an official badge alongside parking supervisors' uniform and distinguishing feature. On this point, the Ombudsman pointed out that parking supervisors have been given extensive statutory authorisation to exercise public power. The driver of a vehicle is obliged to state his or her identity to parking supervisors when requested to do so and must also stop the vehicle when ordered to do so by them. In addition, an order to pay a parking fine that they have issued is executed without a court judgement or decision.In order to demonstrate their authority, parking supervisors must be able to produce their official badge when necessary or this is demanded.

The Ministry's negligence appears in quite an odd light also because the question of producing an official badge was specifically mentioned in a decision issued by Deputy-Ombudsman Ilkka Rautio in February 2004. In his decision, he pointed out that in future it would be desirable to strive to ensure that parking supervisors state their identity when asked to do so and also show an official badge. He urged the Ministry to take this into account when the regulations on parking supervision were being revised.

When the Decree on parking fines was amended in 2007, a provision to the effect that an official badge must be produced not only "when necessary", but also "when demanded" was included in it. Now, however, it has emerged that the official badge doesn't even exist, because the Ministry has never confirmed it !

Thus parking supervisors have not been able to fulfil their obligation under the Statute to demonstrate, when necessary or this is demanded, their authorisation to perform their official task. Correspondingly, those who have become the objects of parking supervisors' attentions have not been able to be certain that a person exercising public power is a municipal official authorised to do so.

Ombudsman Petri Jääskeläinen has requested the Ministry of the Interior to inform him, by 31.12.2010, of what measures it has taken in the matter.

 

Finlande : les agents de surveillance du stationnement n’ont pas de badges officiels

23/11/2010

Le Médiateur Petri Jääskeläinen a adressé une réprimande au Ministère de l’Intérieur parce que ce dernier avait manqué de confirmer un badge officiel pour les agents municipaux de surveillance du stationnement, alors que cette tâche lui avait été assignée en 1970 déjà. Selon le décret applicable, un agent de surveillance du stationnement doit présenter son badge officiel en cas de nécessité ou sur demande.

Le Ministère n’a satisfait les exigences du décret que dans la mesure où il a pris une décision sur les uniformes et les signes distinctifs des agents de surveillance du stationnement, mais pas en ce qui concerne leurs badges officiels. Le Médiateur a émis une réprimande à l’intention du Ministère pour cette négligence.

Le Ministère de l’Intérieur a expliqué sa négligence en déclarant qu’il « ne serait pas naturel » de préparer une législation traitant uniquement d’un badge officiel, et qu’il préférerait reporter la délibération de cette question jusqu’à ce que l’on envisage une révision d’ensemble de la réglementation de la surveillance du stationnement. Le Médiateur Jääskeläinen considère que cette explication n’est pas acceptable, puisque ce dont il s’agit est une tâche qui a été assignée sans équivoque au Ministère dans un décret actuellement en vigueur.

Le Ministère a également minimisé l’importance d’un badge officiel en liaison avec l’uniforme et les signes distinctifs des agents de surveillance du stationnement. Sur ce point, le Médiateur a souligné que les agents de surveillance du stationnement ont été dotés de pouvoirs étendus pour exercer une autorité publique. Le conducteur du véhicule est obligé de décliner son identité aux agents de surveillance du stationnement sur leur demande, et doit également arrêter le véhicule s’ils le lui ordonnent. De plus, un ordre de paiement d’amende qu’ils ont émis est exécuté sans jugement ou décision d’un tribunal. Afin de prouver leur autorité, les agents de surveillance du stationnement doivent être en mesure de présenter leur badge officiel en cas de nécessité ou de demande.

La négligence du Ministère apparaît également dans une lumière assez étrange parce que la question de la présentation d’un badge officiel avait été spécifiquement mentionnée dans une décision émise par le Médiateur adjoint Ilkka Rautio en février 2004. Dans cette décision, il avait souligné qu’il serait souhaitable pour l’avenir de s’efforcer d’assurer que les agents de surveillance du stationnement déclinent leur identité lorsqu’on le leur demande, et présentent également un badge officiel. Il avait appelé le Ministère à tenir compte de cet aspect lors de la révision des réglementations sur la surveillance du stationnement.

Lorsque le décret sur les amendes de stationnement a été amendé en 2007, une disposition stipulant qu’un badge officiel doit être présenté non seulement « en cas de nécessité », mais aussi « en cas de demande », a été incluse. A présent, toutefois, il s’est avéré que ce badge officiel n’existe même pas, parce que le Ministère ne l’a jamais confirmé !

Les agents de surveillance du stationnement n’ont donc pas pu satisfaire à leur obligation statutaire de justifier, en cas de nécessité ou de demande, de leur autorisation à accomplir leur mission officielle. Par conséquent, ceux qui ont été interpellés par des agents de surveillance du stationnement n’ont pas pu s’assurer qu’une personne exerçant une autorité publique était effectivement un agent municipal autorisé à le faire.

Le Médiateur Petri Jääskeläinen a demandé au Ministère de l’Intérieur de l’informer d’ici le 31/12/2010 des mesures qu’il aura prises dans cette affaire.

 

Finlandia: Vigilantes de parking sin chapa oficial

23.11.2010

El Ombudsman Petri Jääskeläinen emitió una reprimenda al Ministerio del Interior por no haber creado una chapa oficial para los vigilantes de parking, a pesar de que esta tarea se le asignó por ley ya en 1970. En base al decreto correspondiente un vigilante deberá mostrar su chapa oficial cuando sea necesario o cuando se le exija.

El Ministerio ha cumplido con lo exigido en el decreto solo en lo referente a los uniformes y las características distintivas de los vigilantes de parking, pero no en lo referente a sus chapas oficiales. El Ombudsman emitió una reprimenda por esta negligencia.

El Ministerio del Interior justificó esta negligencia exponiendo que “no sería natural” preparar un proyecto de ley que solo se refiriera a una placa oficial y que preferiría posponer las deliberaciones sobre este asunto hasta que se estudie una revisión exhaustiva del reglamento de vigilancia de parkings. El Ombudsman Jääskeläinen opina que esta explicación no es aceptable, porque se trata de una tarea claramente asignada en un Decreto que está actualmente en vigor.

El Ministerio menospreció también la importancia de una chapa oficial que haya de llevarse además del uniforme de vigilante y su característica distintiva. A este respecto el Ombudsman señaló que a los vigilantes de parking se les ha dado una amplia autorización legal para ejercer el poder público. El conductor de un vehículo está obligado a identificarse ante los vigilantes de parking cuando se le exige, y además debe detener el vehículo cuando los vigilantes se lo ordenan. Además, la orden de pagar una multa de parking que los vigilantes imponen se ejecuta sin una sentencia judicial o decisión judicial. Con el fin de demostrar su autoridad, los vigilantes de parking deben poder identificarse con su chapa oficial cuando sea necesario o se les exija.

La negligencia del Ministerio causa extrañeza también porque el tema de identificarse con una chapa oficial se mencionaba expresamente en una decisión dictada por el Ombudsman adjunto Ilkka Rautio en febrero de 2004. En su decisión señalaba que en adelante sería de desear que se hicieran esfuerzos por garantizar que los vigilantes de parking se identificarían cuando se les exigiera que lo hicieran y que lo harían mostrando una chapa oficial. Instó al Ministerio a que se tuviera esto en cuenta cuando se fuera a revisar el reglamento de vigilancia de parkings.

Cuando se modificó el Decreto sobre las multas de parking en 2007, se incluyó en el mismo una disposición según la cual la chapa oficial debe mostrarse no solo “cuando sea necesario”, sino también “cuando se exija”. Sin embargo ahora se ha comprobado que la chapa oficial ni siquiera existe, porque el Ministerio no la confirmó nunca.

Así los vigilantes de parking no han podido cumplir con su obligación establecida por la ley de demostrar, cuando sea necesario o se les exija, su autorización para llevar a cabo su misión oficial. En consecuencia, quienes han sido objeto de las atenciones de los vigilantes de parking no han podido estar seguros de que una persona que ejerce el poder público es un funcionario municipal autorizado para hacerlo.

El Ombudsman Petri Jääskeläinen ha pedido al Ministerio del Interior que le informe antes del 31.12.2010 sobre las medidas adoptadas en esta materia.

 

 

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